L’amour fou d’une mère pendant le tsunami

Lors du grand tsunami de 2004, une Suédoise a été photographiée sur une plage de Thaïlande en train de courir vers le raz de marée. 

Bien qu’on lui ordonnait de quitter la plage, des témoins l’ont entendu crié : « Oh mon dieu, pas mes enfants ». Elle préféra courir vers la mer déchaînée pour venir en aide à ses enfants partis en mer faire du snorkelling : « Je devais essayer et sauver ma famille, rien ne pouvait m’arrêter ». Miraculeusement, la jeune mère de 37 ans survécut en attrapant un palmier mais dû attendre une dizaine de minutes dans l’angoisse avant de découvrir que son mari et ses enfants survécurent eux-aussi.

Elle a raconté qu’elle pensait qu’elle allait mourir quand elle s’est engouffrée dans l’écume mais paradoxalement, celle-ci l’a emporté comme une planche de surf au-delà de la plage du resort de Ray Leh Beach à Krabi. Karin Svaerd a conclu sa mésaventure en remarquant : « Maintenant, notre famille est plus proche qu’avant. On a tellement frôlé la mort que nous avons réalisé à quelle point la vie est précieuse ».

Selon une étude datant de 2011 de l’université de Lausanne et publiée le 1er julliet dans la revue Science, l’oxcytine, l’hormone de l’empathie et de l’amour, permet de faire monter le taux de pulsation cardiaque sans provoquer de paralysie liée à la peur, sensation contrôlée indépendamment par les amygdales. Cette étude met particulièrement en lumière la biologie des mères en situation de défence de leurs enfants. Karin Svaerd peut donc remercier l’oxcytine pour son acte héroïque.

Une interview à propos d'un livre qui affirme que les mères de famille sont de meilleures managers.

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